mardi 26 janvier 2016

Hymne à la Joy

Vu aujourd'hui 26 janvier 2016

Joy

De: David O. Russel
Avec: Jennifer Lawrence, Robert De Niro, Bradley Cooper, Edgar Ramirez...

Quoi?  Joy raconte l'histoire (inspirée de faits réels) d'une jeune femme submergée par sa famille, les problèmes d'argents et d'autres soucis, qui décide de se lancer, de vivre sa vie, ce qui se traduit par la réalisation d'une serpillière révolutionnaire, et ce malgré les difficultés nombreuses et sa famille névrosée. C'est un peu le rêve à l'américaine de la petite demoiselle qui part combattre les épreuves pour connaitre la réussite.

Alors? Je m'attendais à un film gai, une petite ascension facile à regarder. Un genre de feel good film qui nous prouve que tout est possible. Sauf que non. Ce film est bien plus complexe qu'il n'y parait.
Pas de glam, pas de poudre aux yeux, pas de grands boulevards du succès qui s'étalent facilement.

 Joy est limite anxiogène tant le personnage rencontre difficulté sur difficulté, tant sa famille dysfonctionnelle irrite notre conception des relations en 2016. Jennifer Lawrence, nommée aux Oscars pour le rôle est déroutante dans sa jeunesse. C'est difficile de ne pas la voir dans un costume de petite fille qui s'habille comme maman.

On ne sait sur quel pied danser, car si on se rappelle de cette équipe sur Silver Linings Playbook, et bien ce film est lui sans complaisance et dépeint une humanité impitoyable, une réussite sans réel bonheur au rendez-vous.

C'est un peu ça qui manque à Joy, de la joie. On est contents d'avoir échappé à son échec qui lui pendait au nez tout au long du film, mais on ne se réjouit pas franchement de sa bonne fortune.

Ce personnage inspire le respect, mais pas le rêve, dommage moi j'aime bien quand le cinéma m'ouvre les espaces, quant ici je me suis sentie confinée dans un huis-clos trop gris à mon goût.

Why so serious Jennifer?






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